Selon le dernier Rapport national sur la caractérisation des déchets au Canada, en 2016, les Canadiens ont produit environ 34 millions de tonnes de déchets solides municipaux (DSM). Parmi ce total, plus de 25 % des déchets résidentiels sont composés de matériaux de construction et de verre.
Si vous vous intéressez à cet article, c’est que vous avez l’environnement à cœur. Vous avez un projet de rénovation et voulez savoir comment réduire votre empreinte environnementale.
D’abord, ne vous laissez pas charmer trop facilement par des fenêtres neuves. La majorité des fenêtres thermos endommagées sont réparables ! En plus de sauver l’environnement, vous sauverez temps et argent.
Laissez-nous vous expliquer comment réduire votre impact environnemental en réparant vos fenêtres.
L’impact environnemental du remplacement de fenêtre
Comme vous pouvez le deviner, la fabrication d’une fenêtre implique plusieurs procédés nocifs pour l’environnement. Une fenêtre neuve passe par l’extraction et la transformation de matières premières, par exemple le bois, la bauxite, le pétrole, l’acier et la silice.
Sans oublier le transport pour la livrer à destination. Elle devra être transportée par camion, sur de plus ou moins longues distances, tout dépendant de son lieu de provenance.
Toutes ces opérations requièrent une quantité d’énergie non négligeable.
De plus, l’ancienne fenêtre devra être jetée. Les déchets de la construction accueillie annuellement par les sites d’enfouissement comprennent d’ailleurs les fenêtres en aluminium, en PVC et en bois. Elles génèrent à elles seules des tonnes de plomb, une matière contenue dans certains types de verre.
Par conséquent, jeter une fenêtre à la poubelle va à contre-courant du développement durable, car elle ne fait pas toujours l’objet d’un recyclage.
La réparation de fenêtre, une alternative plus durable
Pas besoin de remplacer pour avoir du neuf ! Jusqu’à tout récemment, la restauration et la réparation de fenêtres étaient perçues comme une pratique de rafistolage. La plupart des gens ignoraient que cette option pouvait être à ce point avantageuse sur le plan économique et écologique.
En plus d’éviter d’envoyer des tonnes de débris dans les sites d’enfouissement, le reconditionnement de fenêtres permet de donner un second souffle pour une fraction du prix, tout en augmentant la valeur d’une propriété ou d’un immeuble.
Nous partageons dans cet article de blogue le témoignage d’un client qui a sauvé 70 % sur le coup de remplacement de fenêtre grâce à la réparation ! C’est une alternative qui en vaut vraiment la peine !
Réparer une fenêtre élimine la quasi-totalité des déchets normalement produits en la remplaçant. À preuve, chaque fenêtre remise à neuf ne produit qu’environ 300 grammes de rebuts. Parmi eux figurent les coupe-froid, les coupe-bise, les glissières et les patins, dont la durée de vie utile est arrivée à terme.
En revanche, la consommation d’énergie requise lors de la réparation d’une fenêtre est beaucoup moindre. L’empreinte écologique d’une fenêtre reconditionnée est infime, en comparaison de celle qu’entraîne la fabrication d’une fenêtre neuve.
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